Alimentation d’hiver

Alimentation d’hiver

Des aliments qui nous réchauffent!!

Dès que les températures chutent et que la lumière baisse, nous ressentons l’envie de nous réchauffer. Pour cela, nous disposons de différents moyens : nous emmitoufler sous des couches de vêtements, monter le chauffage et manger des aliments qui nous tiennent chauds. Ce qui ne signifie pas forcément trop riches, comme ces « nourritures réconfortantes », souvent trop grasses et/ou trop sucrées

Il s’agit donc de bien les choisir. Beaucoup d’épices (clou de girofle, cannelle, poivre, cumin, gingembre), mais aussi des aliments soufrés (échalote, oignon, ail, ciboule, moutarde), des aromates (thym, laurier, romarin), des oléagineux (noix, amandes), des légumineuses (pois chiche, lentilles, haricots secs), les champignons, deslégumes (panais, potiron, carotte), des tubercules (pomme de terre, igname), des céréales (riz, sarrasin, avoine). Certains aliments agissent en stimulant notre système endocrinien, donc la sécrétion de toutes nos hormones. Pour mieux s’adapter au froid, il est par exemple important de manger des flocons d’avoine, du gingembre, des algues, herbes et végétaux (sarriette, thym, romarin, cannelle) et des fruits riches en vitamine C (persil, agrumes, fruits de saison). Ils augmentent notre capacité à nous adapter aux variations de température, caractéristique importante en hiver, lorsque nous passons du chaud au froid en quelques minutes … .

Le mode de préparation influence bien évidemment la capacité des aliments à nous réchauffer, souligne la naturopathe. « Le micro-ondes a tendance à déstructurer l’aliment en altérant l’eau qu’il contient. Celui-ci ne sera plus assimilé de la même manière. » Mieux vaut privilégier les cuis- sons longues à feu doux (à moins de 100 °C), les mets mijotés dans une cocotte en fonte, un « vitaliseur » . Ces modes de cuisson conservent en effet leurs propriétés, ainsi que leur nature tiède ou chaude.

Petit tour d’horizon des aliments à consommer sans modération en hiver :

L’ail est utilisé depuis l’antiquité, c’est un des meilleurs antibiotiques naturels, il nettoie l’appareil digestif des bactéries pathogènes, et par le soufre qu’il contient, il joue également un rôle de désinfection au niveau des poumons. En clair, il est reconnu pour stimuler largement le système immunitaire. Ajoutez une à deux gousses d’ail dans vos plats tous les jours, une très bonne façon de tenir à distance les virus mal intentionnés. Pas d’excuse, si c’est votre haleine qui vous préoccupe, ôtez le petit germe vert et sachez qu’il suffit de croquer un grain de café ou de mâcher un brin de persil pour éliminer toute trace malodorante.

Oignon, poireau, échalote, ciboulette ont des propriétés anti infectieuses tout aussi intéressantes, mangez les de manière régulière.

Le persil, le brocoli et toute la famille des choux sont des aliments riches en vitamine C. La vitamine C est indispensable par son action remarquable de renforcement du système immunitaire. Même si les surgelés et autres modes de conservation sont très pratiques, privilégiez à chaque fois que c’est possible des légumes frais de saison, ce sont les seuls qui vous apporteront les vitamines et les minéraux dont l’organisme a besoin pour construire sa vitalité. Sans omettre de manger chaque jour un à deux fruits frais de saison : kiwi, clémentine, pomme, poire, …

Potiron, potimarron et autres courges, ainsi que les épinards contiennent des précurseurs de la vitamine A. Une déficience en vitamine A augmente les risques de contracter des infections.

Les fruits de mer sont très riches en minéraux, en particulier les huîtres, qui contiennent du zinc et du cuivre. Ce sont des minéraux anti-infectieux dont l’organisme a besoin pour se défendre, ils agissent en particulier sur le système respiratoire et permettent de tenir à distance les rhumes. 

Les noix permettent d’avoir des apports équilibrés en acides gras polyinsaturés et en vitamine E, mais choisissez également les avocats et l’huile de germes de blé. La vitamine E est un antioxydant majeur qui protège les cellules des agressions, notamment au niveau du système circulatoire. Elle agit d’ailleurs en synergie avec la vitamine C pour la protection de l’organisme.

L’eau n’est pas à proprement parler un aliment, elle est le carburant essentiel de l’organisme. On recommande de boire 1,5 l chaque jour d’eau pure.

La prévention est bien sûr le meilleur remède, d’autant plus qu’il n’existe pas de traitement contre les virus… Une alimentation équilibrée, des exercices physiques réguliers, un sommeil réparateur sont les meilleurs alliés pour tenir à distance les virus. 

PURÉE DE POTIMARRON

Épluchez et coupez un potimarron en tranches fines. Faites revenir un oignon pelé et émincé dans une cuillerée à soupe d’huile de sésame. Ajoutez les tranches de potimarron. Couvrez et laissez cuire à feu doux en remuant de temps en temps. Ajoutez trente grammes de gingembre frais haché et deux gousses d’ail écrasé. Lorsque le potimarron s’écrase facilement à la fourchette, il est prêt. Saupoudrez de persil et servez en purée, accompagné de riz ou de quinoa, ou en soupe en ajoutant de l’eau. Les bienfaits : la saveur douce du potimarron renforce l’énergie, nourrit le sang et les organes, élimine les glaires et l’humidité. De nature tiède, l’oignon réchauffe la rate et l’estomac. Le gingembre active le sang et stimule les méridiens. 

TISANES AU GINGEMBRE

Coupe-froid : découpez dans un rhizome de gingembre un cube de quatre centimètres, épluchez-le. Faites bouillir. Versez dans une Thermos et buvez toute la journée. Épicée : mettez dans une tasse une pincée de poivre de Cayenne, un cube de gingembre épluché d’un centimètre (ou une cuillerée à café de gingembre en poudre) et une cuillerée à café de miel. Ajoutez de l’eau frémissante.


Des aliments qui nous réchauffent!!

Dès que les températures chutent et que la lumière baisse, nous ressentons l’envie de nous réchauffer. Pour cela, nous disposons de différents moyens : nous emmitoufler sous des couches de vêtements, monter le chauffage et manger des aliments qui nous tiennent chauds. Ce qui ne signifie pas forcément trop riches, comme ces « nourritures réconfortantes », souvent trop grasses et/ou trop sucrées

Il s’agit donc de bien les choisir. Beaucoup d’épices (clou de girofle, cannelle, poivre, cumin, gingembre), mais aussi des aliments soufrés (échalote, oignon, ail, ciboule, moutarde), des aromates (thym, laurier, romarin), des oléagineux (noix, amandes), des légumineuses (pois chiche, lentilles, haricots secs), les champignons, deslégumes (panais, potiron, carotte), des tubercules (pomme de terre, igname), des céréales (riz, sarrasin, avoine). Certains aliments agissent en stimulant notre système endocrinien, donc la sécrétion de toutes nos hormones. Pour mieux s’adapter au froid, il est par exemple important de manger des flocons d’avoine, du gingembre, des algues, herbes et végétaux (sarriette, thym, romarin, cannelle) et des fruits riches en vitamine C (persil, agrumes, fruits de saison). Ils augmentent notre capacité à nous adapter aux variations de température, caractéristique importante en hiver, lorsque nous passons du chaud au froid en quelques minutes … .

Le mode de préparation influence bien évidemment la capacité des aliments à nous réchauffer, souligne la naturopathe. « Le micro-ondes a tendance à déstructurer l’aliment en altérant l’eau qu’il contient. Celui-ci ne sera plus assimilé de la même manière. » Mieux vaut privilégier les cuis- sons longues à feu doux (à moins de 100 °C), les mets mijotés dans une cocotte en fonte, un « vitaliseur » . Ces modes de cuisson conservent en effet leurs propriétés, ainsi que leur nature tiède ou chaude.

Petit tour d’horizon des aliments à consommer sans modération en hiver :

L’ail est utilisé depuis l’antiquité, c’est un des meilleurs antibiotiques naturels, il nettoie l’appareil digestif des bactéries pathogènes, et par le soufre qu’il contient, il joue également un rôle de désinfection au niveau des poumons. En clair, il est reconnu pour stimuler largement le système immunitaire. Ajoutez une à deux gousses d’ail dans vos plats tous les jours, une très bonne façon de tenir à distance les virus mal intentionnés. Pas d’excuse, si c’est votre haleine qui vous préoccupe, ôtez le petit germe vert et sachez qu’il suffit de croquer un grain de café ou de mâcher un brin de persil pour éliminer toute trace malodorante.

Oignon, poireau, échalote, ciboulette ont des propriétés anti infectieuses tout aussi intéressantes, mangez les de manière régulière.

Le persil, le brocoli et toute la famille des choux sont des aliments riches en vitamine C. La vitamine C est indispensable par son action remarquable de renforcement du système immunitaire. Même si les surgelés et autres modes de conservation sont très pratiques, privilégiez à chaque fois que c’est possible des légumes frais de saison, ce sont les seuls qui vous apporteront les vitamines et les minéraux dont l’organisme a besoin pour construire sa vitalité. Sans omettre de manger chaque jour un à deux fruits frais de saison : kiwi, clémentine, pomme, poire, …

Potiron, potimarron et autres courges, ainsi que les épinards contiennent des précurseurs de la vitamine A. Une déficience en vitamine A augmente les risques de contracter des infections.

Les fruits de mer sont très riches en minéraux, en particulier les huîtres, qui contiennent du zinc et du cuivre. Ce sont des minéraux anti-infectieux dont l’organisme a besoin pour se défendre, ils agissent en particulier sur le système respiratoire et permettent de tenir à distance les rhumes. 

Les noix permettent d’avoir des apports équilibrés en acides gras polyinsaturés et en vitamine E, mais choisissez également les avocats et l’huile de germes de blé. La vitamine E est un antioxydant majeur qui protège les cellules des agressions, notamment au niveau du système circulatoire. Elle agit d’ailleurs en synergie avec la vitamine C pour la protection de l’organisme.

L’eau n’est pas à proprement parler un aliment, elle est le carburant essentiel de l’organisme. On recommande de boire 1,5 l chaque jour d’eau pure.

La prévention est bien sûr le meilleur remède, d’autant plus qu’il n’existe pas de traitement contre les virus… Une alimentation équilibrée, des exercices physiques réguliers, un sommeil réparateur sont les meilleurs alliés pour tenir à distance les virus. 

PURÉE DE POTIMARRON

Épluchez et coupez un potimarron en tranches fines. Faites revenir un oignon pelé et émincé dans une cuillerée à soupe d’huile de sésame. Ajoutez les tranches de potimarron. Couvrez et laissez cuire à feu doux en remuant de temps en temps. Ajoutez trente grammes de gingembre frais haché et deux gousses d’ail écrasé. Lorsque le potimarron s’écrase facilement à la fourchette, il est prêt. Saupoudrez de persil et servez en purée, accompagné de riz ou de quinoa, ou en soupe en ajoutant de l’eau. Les bienfaits : la saveur douce du potimarron renforce l’énergie, nourrit le sang et les organes, élimine les glaires et l’humidité. De nature tiède, l’oignon réchauffe la rate et l’estomac. Le gingembre active le sang et stimule les méridiens. 

TISANES AU GINGEMBRE

Coupe-froid : découpez dans un rhizome de gingembre un cube de quatre centimètres, épluchez-le. Faites bouillir. Versez dans une Thermos et buvez toute la journée. Épicée : mettez dans une tasse une pincée de poivre de Cayenne, un cube de gingembre épluché d’un centimètre (ou une cuillerée à café de gingembre en poudre) et une cuillerée à café de miel. Ajoutez de l’eau frémissante.


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